En Italie, on cherche à nier les droits des enfants nés de couples homosexuels

Karolina Grabowska

C’est une étape de plus dans le dessein ultraconservateur de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni et son parti, les Frères d’Italie. En plus d’essayer par tous les moyens de restreindre l’accès à l’avortement dans ce pays où la tradition catholique et la clause de conscience sont fréquemment avancées pour expliquer le refus, le Gouvernement italien veut désormais bafouer les droits LGBTQ+. Il demande notamment à la ville de Milan de cesser d'enregistrer les enfants nés de couples homosexuels à l’état civil, rapporte Euractiv. Cette demande aberrante est rendue possible par le flou qui entoure les droits d’adoption pour les personnes LGBT dans le pays. Si le mariage gay a été autorisé en 2016 en Italie, l’adoption a été laissée en dehors du texte de loi, pour ne pas attiser l’ire des groupes catholiques et conservateurs et éviter le recours à la gestation pour autrui (GPA), formellement interdite par la loi italienne.

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Il y avait alors un vide juridique sur les adoptions par des couples gay. C’est donc la justice qui a permis de trancher. Depuis 2016, certains tribunaux ont pris des décisions qui accordent, de fait, le droit pour un membre de couple de même sexe d’adopter sans problème (...)

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