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IVG aux États-Unis : cinq femmes portent plainte après un refus de soins

© Getty Images

Cinq habitantes du Texas qui se sont vues refuser des interruptions volontaires de grossesse malgré de graves complications ont porté plainte contre les lois anti-avortements en vigueur dans cet État conservateur. Il s’agit de la première plainte déposée par des femmes depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, qui garantissait le droit à l’avortement aux États-Unis.

« Ça me tue que mon propre État se fiche que je vive ou que je meure » : dans une plainte inédite et lors d’une rare prise de parole publique, cinq Texanes ont raconté mardi comment elles s’étaient vues refuser un avortement malgré de graves complications.

Ces femmes ont saisi la justice du Texas, un État conservateur pour lui demander de clarifier les « exceptions médicales » aux lois qui interdisent aux médecins locaux de pratiquer des interruptions de grossesse, sous peine de lourdes amendes et de peines de prison pouvant aller jusqu’à 99 ans.

Selon l’organisation Center for Reproductive Rights qui les représente, il s’agit de la première plainte déposée par des Américaines ayant essuyé des refus d’IVG depuis que la Cour suprême des États-Unis a dynamité le droit à l’avortement en juin dernier.

Au-delà de l’aspect juridique, il s’agit aussi de montrer aux Américains « les implications concrètes » des lois restrictives adoptées par une quinzaine d’États après cet arrêt historique.

La plainte « contient des témoignages effrayants, directs, de femmes qui ont failli perdre la vie après un refus de soins », s’est ému la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

Ces femmes, qui s’exprimeront dans la journée lors d’une conférence de presse, désiraient mener leur grossesse à terme mais avaient découvert lors d’examens médicaux que leur fœtus n’était pas viable.

« En 2023, aux États-Unis, ces histoires...

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