IVG : des Américaines s’inquiètent de l’utilisation de leurs données sur leurs applications de suivi menstruel

Les données récoltées via ces applications permettraient notamment de criminaliser les fausses couches.

De plus en plus de femmes utilisent une application pour suivre leurs cycles menstruels : elles permettent de savoir à quand remontent les dernières règles et de connaître la date d’arrivée des prochaines avec précision.

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Mais après la décision de la Cour suprême de révoquer le droit à l’avortement, annoncée vendredi 24 juin, certaines Américaines s’inquiètent de l’utilisation de leurs données.

Des applications de pistage ?

Dès l’annulation de l’arrêt « Roe v. Wade », qui garantissait le droit à l’avortement aux États-Unis, plusieurs États ont annoncé que l’IVG n’était plus légal sur leur sol. Des États progressistes ont quant à eux assuré que les femmes souhaitant avorter et vivant dans l’un de ces États étaient les bienvenues, spécialistes, associations et citoyennes craignent qu’à terme, les déplacements d’un État à l’autre pour aller avorter ne soient plus autorisés.

Jusqu’à lors, les applications de suivi des règles – et plus généralement, la plupart des applications – se contentaient de vendre les données à des tiers, notamment des entreprises, pour permettre une publicité ciblée plus efficace, comme le note « Slate » (en anglais).

D’après les experts interrogés par le site, dans le « monde d’après Roe v. Wade », « il est envisageable qu’il y ait des procès...

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