IVG dans la Constitution : l'annonce d'Emmanuel Macron contestée par les féministes

Stephane Lemouton / Bestimage

C'était une annonce féministe à ne pas manquer. À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes mardi 8 mars 2023, Emmanuel Macron a prononcé un hommage national à l'avocate Gisèle Halimi. Entouré de nombreux avocats dans la célèbre grande salle du Palais de justice, le président de la République a rappelé à cette occasion que "le droit des femmes est toujours une conquête fragile" et que "Gisèle Halimi, par ses mots, avait fait changer la loi" sur l'avortement. "Je veux aujourd'hui que la force de ce message nous aide à changer notre Constitution", a poursuivi le président dans un extrait relayé par Franceinfo. L'interruption volontaire de grossesse (IVG) pourrait donc, "dans les mois à venir", devenir officiellement un droit inaliénable. "Les avancées issues des débats parlementaires, à l’initiative de l’Assemblée nationale puis éclairées par le Sénat, permettront je le souhaite, d’inscrire dans notre texte fondamental cette liberté dans le cadre du projet de loi portant révision de notre Constitution qui sera préparé dans les prochains mois", a en effet déclaré Emmanuel Macron.

Cette annonce n'a pas forcément été bien reçue par des représentants féministes. Deux options juridiques se présentent en effet à Emmanuel Macron pour inscrire ce droit à l'IVG dans la Constitution. La première consiste à rédiger un projet de loi par le biais d'un texte spécialement consacré à cette question. Il existe une seconde option : celle d'effectuer une révision constitutionnelle (...)

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