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IVG : Comment se défend Facebook, accusé d'avoir contribué à l'arrestation d'une jeune fille ?

Abaca
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"Tout simplement, ne faites pas confiance à ce que les entreprises font de vos données. Elles les partagent souvent avec des tiers non autorisés d'une manière que vous n'avez pas consenti". Voilà ce que déclarait l'ex-commissaire à la protection de la vie privée de l'Ontario Ann Cavoukian à l'annonce d'une nouvelle : la décision partagée par bien des citoyennes Américaines de désinstaller leur application de suivi des règles, suite à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit à l'avortement.

Ann Cavoukian avait-elle raison en détaillant "Ces entreprises peuvent prétendre protéger votre vie privée, ne stocker aucune de vos données numériques, ne les partager avec personne, mais encore et encore, nous avons vu que ce n'est pas vrai" ? Toujours est-il que c'est précisément autour de cette idée que les témoignages indignés retentissent sur les réseaux sociaux depuis deux jours, alors que Facebook fait l'objet d'un scandale. Certaines internautes incitent même les utilisatrices à désinstaller Facebook.

Effectivement, la plateforme est accusée d'avoir aidé les forces de l'ordre, pourvues d'un mandat, à arrêter une jeune citoyenne du Nebraska, laquelle aurait eu recours à une pilule abortive, en partageant ses conversations Facebook privées, faisant office de preuves. Désormais, l'entreprise se défend (en partie).

La réponse de Facebook

La jeune fille, dont le domicile a été perquisitionné, a fait l'objet d'une enquête...

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