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Jada Pinkett Smith a suivi un traitement de rajeunissement vaginal, mais qu’est-ce que c’est ?

Jada Pinkett Smith a suivi des traitements de rajeunissement vaginal afin de traiter ses problèmes de vessie. (Photo: Getty Images)
Jada Pinkett Smith a suivi des traitements de rajeunissement vaginal afin de traiter ses problèmes de vessie. (Photo: Getty Images)

Jada Pinkett Smith affirme avoir un vagin qui ressemble à une “magnifique pêche” depuis qu’elle a suivi un traitement de rajeunissement vaginal afin de traiter ses problèmes de vessie.

L’actrice de 46 ans, mariée à Will Smith, a révélé la nouvelle lors d’un récent épisode de sa série Facebook Red Table Talk, au cours duquel elle et sa mère Adrienne Banfield-Jones, 64 ans, visitent le Vitality Institute of Agoura à Los Angeles, Californie, où J. Pinkett Smith a subi les traitements (sa fille de 17 ans et co-animatrice Willow Smith n’était pas présente).

“Beaucoup de femmes s’efforcent de garder un vagin en bonne santé pour leurs relations sexuelles et le plaisir des hommes”, confie J. Pinkett Smith, “mais il faut le faire pour soi-même”, précise sa mère.

Les deux femmes, qui considèrent que le rajeunissement vaginal est un “sujet sensible” à cause du tabou culturel lié à l’âge, ont rencontré la propriétaire Kelly Rainey. Cette dernière explique ainsi que le processus âgé de 5 ans est idéal pour les femmes qui souhaitent réagir à la sécheresse et l’apparence de leur vagin, aux douleurs pendant les relations sexuelles et à l’incontinence à l’effort (une maladie qui pousse certaines personnes à uriner par accident suite à des mouvements physiques).

LES BASES DU RAJEUNISSEMENT VAGINAL

Jada et Gammy commencent un voyage très personnel dans une clinique spécialiste du rajeunissement vaginal. Gammy n’est pas convaincue par cette technologie dernier cri, contrairement à Jada.

Publié par Red Table Talk le vendredi 15 juin 2018

Au cours de la procédure, un instrument appelé l’“UltraFemme 360″ est inséré dans le vagin à plusieurs reprises. “Il créé une sensation de chaleur qui stimule le renouvellement cellulaire et vous permet de vous sentir plus jeune”, a confié K. Rainey au duo à propos du processus de radiofréquence. “Et il devient plus ferme et plus beau, et se remet à fonctionner comme avant, comme quand on avait la vingtaine”.

Une autre procédure a lieu autour des lèvres et de l’urètre, “ce qui permet parfois de donner une apparence plus ferme, de soulager l’incontinence à l’effort et de fournir davantage de souplesse”, confie K. Rainey. “Il devient plus facile d’avoir des relations sexuelles”. D’après le site internet de Vitality Institute, le traitement permet de “stimuler la réaction de guérison, la régénération cellulaire, la synthèse de collagène et l’apport sanguin du corps”.

Ça a visiblement marché pour J. Pinkett Smith qui a affirmé : “Mon yoni ressemble à celui d’une jeune fille de 16 ans, je ne rigole pas. On dirait une magnifique petite pêche”.

Kelly Rainey ajoute que la procédure en question est également agréable : “Deux femmes sur 10 apprécieraient tout particulièrement leur traitement”.

Kelly Rainey n’a pas répondu à la demande de commentaires de Yahoo Lifestyle. Cependant, d’après Alyssa Dweck, docteur en médecine, gynécologue basée à New York et auteure de The Complete A to Z for Your V, le rajeunissement vaginal est un domaine en croissance susceptible d’aider les femmes qui souffrent des problèmes mentionnés ci-dessus.

“Le traitement le plus populaire, appelé le MonaLisa Touch (la référence absolue), stimule la formation de collagène dans le νagin à l’aide d’un laser de CO2,” confie-t-elle à Yahoo Lifestyle. “Une technique moins courante utilise des fréquences radio afin d’atteindre des résultats similaires”.

Alyssa Dweck précise que, malgré l’intérêt grandissant pour le rajeunissement vaginal, certaines méthodes ont seulement été acceptées, mais pas approuvées, par la Food & Drug Administration (ce qui signifie qu’elles ne sont pas couvertes par l’assurance santé). Elles ne sont pas non plus toutes acceptées par l’American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) et la North American Menopause Society (NAMS). Pourtant, certains urologues, voire des dermatologues, apprennent à pratiquer les traitements.

“Le traitement nécessite d’être étudié davantage”, ajoute A. Dweck, qui ne pratique pas cette procédure. “Mais c’est prometteur”.

Elise Solé