Jane Goodall: « Ensemble, on peut déplacer des montagnes »

Militante infatigable de la cause animale, la primatologue de 86 ans garde un espoir intact en l'action locale et collective pour sauver le monde.

Ce week-end, nous vous invitons à notre événement ELLE Green à la fondation GoodPlanet mais aussi en ligne sur green.elle.fr !

Vous vous rappelez Copernic ? Giordano Bruno ? Ces hommes persécutés pour avoir dit que la Terre tournait autour du Soleil et que nous n'étions pas les rois du monde ? Jane Goodall, qui a découvert en 1960 que des animaux fabriquaient des outils, est de ceux-là. Sauf que c'est une femme, qu'elle est bien vivante, et que son message résonne ardemment : « Agissez à votre échelle ! Agir rend heureux ! On peut sauver notre planète ! »

Née à Londres en 1934, Jane a passé son enfance à vouloir devenir Tarzan. Les autres se moquaient d'elle. Pas sa mère, qui lui a donné la force de croire en elle, et de s'envoler pour la Tanzanie à 26 ans observer les chimpanzés dans la jungle pour un paléoprimatologue rencontré par hasard, Louis Leakey. À force de patience et de passion, elle voit un jour le plus vieux d'entre eux, Mister Greybeard, se tailler une brindille et l'enfoncer dans une termitière pour se régaler de ses habitants. Miracle ! Au télégramme qu'elle envoie à Louis Leakey, celui-ci répond : « Il faut désormais redéfinir l'homme, redéfinir l'outil, ou accepter le chimpanzé comme humain. »

Depuis, l'éthologie a fait des bonds de géant : balayée l'ineptie meurtrière de Descartes selon laquelle les animaux sont des machines. Chaque jour, on s'étonne de découvrir à quel point nos colocataires sur cette planète...

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