Japon : la présidente d'une agence de J-pop reconnaît les agressions sexuelles commises par le magnat du secteur

© Masatoshi Okauchi/Shutterstock/SIPA

La présidente de la plus grande agence de boys bands japonais vient de reconnaître les abus sexuels perpétrés par son prédécesseur sur des centaines de jeunes garçons. Une enquête de grande ampleur a rompu le silence dans le monde de la musique au Japon.

Une enquête de grande ampleur qui permet de rompre le silence concernant les abus sexuels qui sévissent dans le monde de la musique au Japon.  La présidente de la plus grande agence de boys bands du Japon – « Johnny & Associates » - a reconnu, ce jeudi 7 septembre, les abus sexuels commis par son prédécesseur durant plusieurs décennies. « L'agence et moi-même personnellement, reconnaissons les abus sexuels commis par Johnny Kitagawa », a déclaré lors d'une conférence de presse Julie Fujishima, nièce du magnat déchu de la J-pop, décédé en 2019. Dans sa prise de parole, elle a présenté ses excuses auprès des victimes avant d’annoncer qu’elle quittait son poste.

Des centaines de jeunes hommes victimes selon une enquête

Cette démission intervient une semaine après la publication des résultats d'une enquête de grande ampleur, parue au printemps 2023, témoignant des agressions sexuelles commises par Johnny Kitagawa à l'encontre de nombreux jeunes talents. Le rapport de l’enquête affirme que des centaines d’artistes mineurs auraient été victimes, rapporte « Japan Today ». Au cours de des recherches qui durent plus de trois mois, l’équipe en charge du dossier rencontre 41 victimes présumées, ainsi que des cadres de l’agence. En conclusion du rapport, on note que les premiers abus remonteraient aux années 50. Parmi les victimes, des centaines de garçons, dont les plus jeunes étaient recrutés dès l’âge de 13 ans...

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