JO 2024 : pourquoi ce musée dijonnais a vu les visites sur son site exploser

Ce n’était pas la « Cène » sur la Seine. La prestation de Philippe Katerine lors de la cérémonie d’ouverture aurait été inspirée par un tout autre tableau, dont la popularité soudaine profite au musée qui l’expose, à Dijon.

À plus de 300 km de Paris, ce petit musée dijonnais profite, lui aussi, de la popularité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Depuis la semaine dernière, le site Internet du musée Magnin a été visité 150 000 fois, soit mille fois plus que sa moyenne habituelle. Une popularité soudaine due à un des tableaux qui y est exposé.

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De la « Cène » au « Festin des dieux »,

C’est grâce au « Festin des dieux », une œuvre de Jan Van Bijlert, peintre néerlandais du 15e siècle influencé par le Caravage, que le musée connaît cet intérêt fulgurant. Entre les Néerlandais, mais aussi les peintres italiens et français, le tableau se démarque depuis la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet dernier.

Alors que Philippe Katerine se dévoilait tout de bleu (dé)vêtu, sur une scène entourée de la DJ Barbara Butch et d’une joyeuse équipe de danseurs et de drag-queens, la mise en scène de Thomas Jolly fait parler d’elle. Certains détracteurs y voient une moquerie de la « Cène », dernier dîner partagé par Jésus et ses apôtres, qui a notamment inspiré le chef-d’œuvre du même nom de Leonard de Vinci.

Interrogé par BFMTV, le 28 juillet, Jolly se défend d’une inspiration biblique. Philippe Katerine était, en fait, grimé en Dyonisos, dieu de l’Olympe et de la mythologie antique : « Il est là parce qu’il est...

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