Joaillerie : l'or dans tous ses états
Fleurettes frivoles, animaux indomptables, parures pour Cruella… La joaillerie apparaît là où on ne l’attend pas.
1. CHANEL LE NOUVEL OLYMPE Lorsqu’en 1997 la griffe au double C rachète l’hôtel particulier du 18 de la place Vendôme à Paris, nul n’imagine qu’elle en fera un temple: atelier joaillier, création des lignes de bijoux et de montres, conservation de la collection patrimoniale… Le «18» reflète cette ascension dans la joaillerie, domaine où Gabrielle Chanel fit une incursion, en 1932, avec son ensemble «Bijoux de diamants». Quatre-vingt-dix ans après, l’entreprise en a confié la rénovation à l’architecte star Peter Marino. Il en ressort des salons d’un raffinement inouïs, où le spectaculaire – telle cette toile de Nicolas de Staël– côtoie l’univers baroque de Coco Chanel. Un bijou.
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2.AKILLIS MI-ANGE, MI-DÉMON Fidèle à son «ADN rock et décalé», pour reprendre les termes de la fondatrice, voici Cruella, une ligne en or blanc et pierres de couleur dont le design, néo-1980, met en scène des ailes d’oiseaux. Améthyste, tsavorite, topaze bleu London taillées en triangle et diamants sont sertis sur des bagues doubles et des ear cuffs dont le piquant assaisonne la peau avec un certain allant. À partir de 4300 euros, en vente le 20 juin.
3.VAN CLEEF & ARPELS UN AIR DE PRINTEMPS Lancées en 2003, ces fleurettes à six pétales en or poli miroir sont emblématiques de la marque. Frivole révèle autant la passion que porte Van(...)