Les joueuses de rugby australiennes exigent d’être traitées avec les mêmes privilèges que leurs homologues masculins

Quino Al

Trop, c’est trop. La semaine dernière, les compagnes des rugbymen australiens, les Wallabies, ont eu droit à un vol gratuit vers Sydney pour dire au revoir à leurs amoureux, en partance pour la France où aura lieu la Coupe du monde de rugby à partir du 8 septembre. Les joueurs se sont ensuite envolés à leur tour vers Paris, en classe affaires. L’équipe féminine de rugby, les Wallaroos, n’a pas supporté ce nouvel affront. La fédération aurait à plusieurs reprises indiqué aux joueuses qu’elle n’avait pas assez de fonds pour les faire voyager ailleurs qu’en classe économie. Derrière ce détail qui pourrait paraître anecdotique se cache en réalité une différence de traitement immense entre les équipes féminine et masculine. Le 20 août, les joueuses des Wallaroos ont publié un communiqué sur leurs réseaux sociaux, rapporte le magazine Elle. Elles demandent à leur fédération de rectifier l’écart.

L’argent et son usage semblent être le fond du problème. Cette année, les Wallabies ont recruté Joseph Sua’ali’i, un jeune joueur prometteur, pour 5 millions de dollars australiens. Les Wallaroos, elles, n’ont toujours pas de contrat stable. “Vous nous avez dit que des contrats à temps plein étaient en préparation, qu’il n’y avait pas assez d’argent pour maintenir les hommes dans le jeu, sans même parler de nous. Puis vous avez payé 5 millions de dollars pour un joueur de la National Rugby League”, dénoncent les athlètes. À cela s’ajoutent les 11 assistants de l’entraîneur de l’équipe masculine, (...)

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