Meilleure spécialiste française de super-G, Romane Miradoli se présente en solide outsider sur la piste du Roc de Fer mercredi.

L'équipe de France femmes dispose d'une importante carte à jouer mercredi (11h30) en super-G. Lionel Pellicier, le patron des Bleues, estime que ces Mondiaux seraient réussis pour ses athlètes avec « au moins une médaille, pour récompenser tous les efforts faits ». Pourquoi pas dès la deuxième course au calendrier ? Outre Gauché et Tessa Worley, on suivra particulièrement Romane Miradoli sur la piste du Roc de Fer.

La meilleure spécialiste française du super-G n'a certes pas brillé lundi lors du combiné : une manche très moyenne de super-G (16e à 1''67 de Federica Brignone) puis une manche non terminée en slalom. « J'ai fait deux fautes en super-G qui m'ont coûté très cher avant les parties plus plates », analysait la skieuse de Flaine (28 ans).

Libérée par sa victoire à LenzerheideDeuxième chance mercredi donc pour celle qui avait changé de dimension en remportant la saison passée le super-G de Lenzerheide (Suisse) devant Mikaela Shiffrin et Lara Gut-Behrami, sa première victoire en Coupe du monde. Ce succès l'a libérée mentalement, et il a peut-être aussi modifié le regard des autres sur sa valeur sportive. « Je n'ai pas changé, glissait-elle en début de saison. Mais certaines se sont soudainement mises à me parler ! »

Pour ces Mondiaux à domicile, la Haut-Savoyarde endosse un statut de solide outsider que justifie son septième rang au classement du globe de super-G, notamment dû à sa troisième place le 18 décembre à Saint-Moritz. « J'ai eu une saison plutôt bonne en super-G, avec ce podium venu rapidement, reconnaît-elle. Je sens que mon ski est là. » De quoi essayer de bousculer les meilleures mercredi à Méribel, à commencer par la favorite, la Suissesse Gut-Behrami, championne olympique et du monde en titre, ou encore Shiffrin, avide de revanche après sa déception en combiné.

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