Journée de l'adoption : le gouvernement se penche enfin sur le cas des pratiques illicites en France
Alors que l'adoption internationale a émergé en France il y a une soixantaine d'années, celle-ci est loin d'avoir toujours été parfaitement réglementée. Mardi 8 novembre, à la veille de la Journée mondiale de l'adoption, le gouvernement vient enfin d'ouvrir une enquête sur ces pratiques illicites, enquête réclamée depuis longtemps par les associations de soutien aux victimes.
Les conclusions de cette“mission d’inspection” sur les pratiques illicites en matière d’adoption internationale en France sont attendues dans six mois. Ce sont la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti ainsi que la secrétaire d’État chargée de l’enfance, Charlotte Caubel, qui ont saisi l’inspection générale des affaires étrangères (IGAE), l’inspection générale de la Justice (IGF) et l’inspection générale des affaires sociales (Igas) à propos des pratiques illicites en matière d’adoption internationale.
L’objectif de cette enquête est “d’identifier les pratiques illicites qui ont eu lieu par le passé pour éviter qu’elles ne se reproduisent” ainsi que “d’apporter une réponse aux demandes des adoptés”. Sud Ouest rappelle que des enfants adoptés avant la mise en œuvre de la convention de La Haye en 1993 et la création de l’Agence Française de l’Adoption en 2005 “ont fait valoir que les adoptions organisées par le passé ont pu l’être de manière irrégulière voire illégale”. La convention de La Haye impose notamment “que les adoptions soient réalisées via (...)
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