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Le journal du coronavirus de Bridget Jones

Bridget est de retour ! La gaffeuse la plus attachante d’Angleterre est confrontée au coronavirus comme nous toutes. Héroïne de quatre romans et trois films, on la retrouve sous la plume de son auteur, Helen Fielding, qui nous raconter le confinement qui a commencé à Londres le 24 mars dernier. Un journal dont on attend la suite avec impatience…

Jeudi 26 mars

Nombre de fois par heure où j'ai googlé «  coronavirus » : 247. Nombre de fois où j'ai harcelé au téléphone voisine âgée pour voir si a besoin de quelque chose : 7. Nombre de notifications de la plateforme des Volontaires en ligne m’invitant à me mobiliser : 0. Minutes passées à ouvrir vidéos virales hilarantes et à les faire suivre à tous mes contacts : 2457. Nombre de fois où ai respiré jacinthes pour vérifier que n’ai pas perdu l’odorat et ne suis pas contaminée : 282. Minutes de rangement et de lecture de classiques : 0. Minutes où ai regardé le mur tétanisée, bouche ouverte : 4765. Calories : 8765. Unités d’alcool : 12. Travail effectué : 0 ; exercice : 0. T.mal.

7 : 00. Tout juste réveillée. Heure d’aller travailler et de prendre café et croissant.

7 : 01. Oh là là. OH LÀ LÀ !!! La vie telle qu’on la connaissait est  révolue et on est en pleine apocalypse.

7 : 03.  Rhâââ ! Appel Face-Time. Peut-être de Boris qui me dit de me mettre sous le lit et d’y rester.

8 : 00. C’était Miranda. « Épilation », a-t-elle soufflé en douce.

Ai regardé l’écran. De fait, elle était en train de laisser pousser des sourcils sauvages et une moustache en guidon. « Ne dis à personne que ça a pu me traverser l’esprit, mais tu te rends compte qu’on va vers un retour à l’état brut ? Pas de coiffeur, pas d’onglerie, pas d’épilation… »

Me suis cramponnée à la table en sentant que les roues de mon...

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