Julie Delpy : « Mon père est le plus grand écolo que je connaisse »

Avec « My Zoe », l’actrice, scénariste et réalisatrice signe un film singulier. L’occasion de parler science, mais aussi écologie, avec une femme créative, libre et engagée.

Comment est né My Zoe ?
Julie Delpy - Comme la plupart de mes films, il résulte d’une longue gestation. Vers l’âge de 20 ans, je me suis intéressée à la notion de destin et au fait de refuser ce qu’il nous impose quand cela est trop dur à supporter. J’aimais l’idée de traiter ce thème avec une mère et son enfant, pour voir ce qui était acceptable ou non. Je me suis vraiment emparée de ce sujet lorsque je suis devenue maman mais, dès le début, j’avais pensé à une histoire en trois actes distincts, allant du réalisme à une légère forme de science-fiction.

L’héroïne que vous incarnez est généticienne. La science vous passionne ?
Julie Delpy - Depuis toujours, oui. Je ne lis d’ailleurs presque plus que des revues historiques et scientifiques. Cela va de la cosmologie à la biologie, en passant par l’anthropologie et la relativité. Je suis entrée dans le cinéma à 14 ans parce que c’était un moyen facile d’être indépendante, mais si mes parents n’avaient pas été comédiens, j’aurais probablement exercé dans le domaine de la science. Ce qui m’intéresse, c’est la question éthique ou métaphysique qu’elle implique.

Le divorce de vos héros illustre aussi votre talent à dépeindre les rapports humains…
Julie Delpy - C’est un autre sujet qui me passionne. Or la cruauté et le comportement déraisonnable que provoque la séparation de ce couple font qu’ils en oublient leur fille. Cela m’a rappelé...

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