La justice américaine autorise la reprise des poursuites pour pédocriminalité contre l’empire de Michael Jackson
Leur bataille n’est pas terminée. Après des années à demander la reprise des poursuites contre Michael Jackson malgré son décès en 2009, Wade Robson et James Safechuck, qui se disent victimes de viols commis par l’artiste, ont obtenu gain de cause. La justice américaine n’a pas décidé d’un coup de juger les morts. Selon les informations du magazine People, ce sont les entreprises du chanteur qui sont visées. MJJ Productions et MJJ Ventures étaient détenues à 100 % par Michael Jackson. La décision des juges californiens va permettre à ces deux hommes, désormais quadragénaires, de porter plainte contre ces deux entreprises et leurs salariés qui, selon eux, auraient dû les protéger. En 2019, Wade Robson et James Safechuck avaient révélé au grand jour et avec détails les agissements pédocriminels de Michael Jackson à leur encontre, dans le documentaire Leaving Neverland.
C’est justement dans le ranch de Neverland qu’auraient eu lieu les agressions et viols dont font état les deux plaignants. Ils avaient 7 et 10 ans. C’était à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Tous deux assurent que les employé·es du ranch étaient complices des agissements du chanteur, dans le sens où iels faisaient en sorte de les laisser seuls avec lui, voire de couvrir les agressions. “Une société qui facilite l’abus sexuel d’enfants par l’un de ses employés n’est pas exonérée de l’obligation de protéger ces enfants, simplement parce qu’elle appartient exclusivement à l’auteur de l’abus, peut-on (...)