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Ketanji Brown Jackson, première femme afro-américaine à la Cour suprême, a prêté serment

L'entrée de Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême est un pas vers une cour plus équilibrée et représentative de la population américaine. Mais la majorité reste acquise aux juges conservateurs.

La juge progressiste Ketanji Brown Jackson est devenue jeudi la première femme noire à prêter serment à la Cour suprême. Une entrée historique, mais sans effet immédiat sur le virage à droite toute du temple américain du droit.

Ketanji Brown Jackson avait été choisie fin février par le président démocrate Joe Biden, qui avait promis pendant sa campagne de nommer, pour la première fois, une femme noire à la plus haute institution judiciaire du pays, fondée il y a 233 ans.

Sur les 115 juges ayant siégé à la Cour suprême jusqu’à aujourd’hui, il n’y a eu que cinq femmes - quatre blanches et une hispanique - et deux hommes noirs, dont l’un, Clarence Thomas, a été nommé par George Bush père et siège toujours.

Le président américain n’avait eu de cesse de vanter les « qualifications extraordinaires » de cette diplômée d’Harvard, qui possède une expérience dans le privé et le public, a été avocate et juge fédérale. « KBJ », comme elle est surnommée, avait été confirmée par le Sénat début avril.

La Cour reste conservatrice

Il s’agissait de la première nomination de Joe Biden à la haute Cour, dont la mission est de veiller à la constitutionnalité des lois et de trancher les importants débats de société aux États-Unis.

Ketanji Brown Jackson y remplace le magistrat progressiste Stephen Breyer, 83 ans, qui prend sa retraite. Son entrée à la Cour suprême ne changera toutefois pas le rapport de force au sein du...

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