Le Koweït met fin à la mixité à l'université au nom de la "promotion des valeurs"
Une rentrée sous tension au Koweït. Depuis plusieurs jours, les étudiant·es sont nombreux·ses à manifester dans ce pays arabe du golfe Persique pour faire part de leur colère après une récente décision survenue peu de temps avant la rentrée : la fin de la mixité au sein de l'université du Koweït, considérée comme la principale université du pays. Le 14 septembre dernier, le député Muhammad Hayef, président de la commission parlementaire de renforcement des valeurs, a révélé qu'il avait obtenu la fermeture des cours qui réunissent femmes et hommes dans une même salle de classe, au nom de la "promotion des valeurs".
En accord avec Adel Al-Mane, le ministre de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le président de l'université du Koweït, le professeur Fayez Al-Dhefairi, il a confirmé avoir conclu un accord pour appliquer de façon stricte la loi sur la ségrégation sexuelle de 1996, qui impose la séparation des genres à l'université. "L'université doit assurer la prévention de la mixité en prévoyant des places réservées aux étudiantes dans les bâtiments, les salles de classe, les laboratoires, les bibliothèques, les activités, les services éducatifs et administratifs et toutes les installations", a ainsi rappelé le député salafiste, relayé par l'Arab Times. Il précise que, outre la loi, il s'agit de "préserver la morale de la jeunesse koweïtienne".
En 1996, une loi a en effet été votée pour imposer la ségrégation stricte entre les genres à l'université. (...)
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