Éducation non-genrée : qu'est-ce que c'est et comment ça marche ? Des parents nous répondent
“Les petites filles aiment le rose, sont coquettes et nulles en maths. Les petits garçons ne pleurent pas, jouent au foot et sont naturellement courageux” : à peine sortis du berceau, les enfants intériorisent déjà les stéréotypes de genre véhiculés par leur entourage et la société. Des préjugés tenaces et en apparence inoffensifs, qui creusent pourtant les inégalités entre les femmes et les hommes.
Ainsi, dès l’âge de 4 ans, les enfants distinguent déjà une hiérarchie entre les genres en associant le pouvoir et la domination à la masculinité, pointe une étude du CNRS. Des travaux publiés dans la revue Science montrent de leur côté que les petites filles sont persuadées, à seulement 6 ans, que l’intelligence est une caractéristique réservée aux garçons — une tendance qui pourrait expliquer (en partie) le fait que les femmes se ferment les portes de certaines filières d'étude, et rencontrent plus de difficultés pour accéder à des postes prestigieux.
Pour assurer un avenir plus égalitaire à leurs progénitures, de plus en plus de parents font donc le choix d’adopter une éducation “non-genrée” à la maison. Si le concept en rebute beaucoup, il n’a pourtant pas vocation à nier l’existence d’un sexe assigné à la naissance, ni de gommer à tout prix les attributs féminins et masculins de ses enfants : l’idée est plutôt de les encourager à se bâtir une identité propre en leur ouvrant le champ des possibles, sans tenir compte des injonctions liées au genre.
NEON a échangé avec plusieurs parents (...)
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