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« L’énergie du désespoir » : ils croient encore à la Primaire populaire et nous disent pourquoi

Le scrutin pour élire un représentant de la gauche à la présidentielle s’ouvre ce jeudi. Alors qu’une union semble impossible, les votants, eux, gardent (un peu) espoir.

La Primaire populaire, qui s’ouvre ce jeudi, revendique presque un demi-million d’inscrits. Le but de cette initiative citoyenne est simple : rassembler la gauche derrière un candidat unique, capable de « faire gagner l’écologie et la justice sociale », comme l’indique le site. Le scrutin fonctionne au jugement majoritaire, c’est-à-dire que « l’électeur vote en évaluant tous les candidats », précise Chloé Ridel, présidente de l’association Mieux Voter, au journal « Ouest-France ». « La personnalité la mieux appréciée par une majorité remporte l’élection », poursuit-elle.

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Au départ, l’idée d’une candidature unique a séduit plusieurs électeurs de gauche. « Il y a beaucoup trop de candidats : ça va, de fait, créer un émiettement des voix.  On a besoin d’un front commun, besoin de recréer une gauche, pour qu’elle puisse revenir au pouvoir », soutient Marie, 24 ans. Celle qui a voté Hamon en 2017 estime que l’initiative est une bonne occasion pour « tous les citoyens d’exprimer leur voix » afin de, peut-être, « faire enfin bouger les choses ». Même écho du côté de Rémi, 26 ans. « L’absence de perspective de victoire pour la gauche actuellement m’a fait participer à cette primaire. Le concept est hyper démocratique, j’aime bien l’idée de soumettre sa légitimé au peuple », explique le...

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