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L’ail des ours, le plantain corne-de-cerf, le bec de perroquet...des plantes intelligentes

Les plantigrades en mangeraient après leur hibernation. Mais ce ne sont pas les seuls amateurs de cette plante des sous-bois, aux fleurs blanches et parfumées. Riche en vitamine C, l’ail des ours était déjà consommé par les Celtes, et même par les hommes préhistoriques. Aujourd’hui, on le déguste en salade, accommodé en pesto ou en soupe ou encore cuit à la vapeur comme les épinards. On le retrouve également dans des tisanes et sirops contre la toux. Son seul défaut ? Il rend l’haleine fétide.

Ses drôles de feuilles terminées par une multitude de pointes lui valent cette évocation animalière. Aussi appelée plantain pied-de-corbeau ou corne-de-bœuf, cette herbacée originaire d’Europe centrale est une "plante témoin" : quand il ne reste plus qu’elle sur les dunes, attention, c’est le signe d’un effondrement imminent ! Elle est également connue depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales, et notamment ses propriétés diurétiques.

On nomme ainsi cette orchidée sauvage très répandue en France car l’un de ses pétales ressemble à l’abdomen d’une abeille femelle. Grâce à cette aspect, elle attire les insectes mâles, dont elle dépend pour se reproduire. L’ophrys abeille dégage en outre une odeur puissante imitant celle du pollinisateur. Tout est donc prévu pour assurer sa survie ! Mais si aucun insecte ne passe, la plante recourt alors à l’autofécondation. C’est d’ailleurs la seule orchidée du genre ophrys qui fait appel à ce mode de reproduction.

D’origine congolaise, cette plante (...)

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