"L’année 97" de Jacquemus, l’année minimaliste

Laetitia Casta de retour sur les podiums, du bandana, des superpositions, des gourdes en guise d'accessoire... Simon Porte Jacquemus fait renaitre les années 90 en 2020.

Lors de son deuxième show pour l’automne-hiver 2013, Simon Porte Jacquemus faisait défiler ses mannequins autour d’une piscine, claquettes Arena aux pieds. Encore informel, le créateur en devenir se faisait un nom et imposait sa patte. Comme un juste retour des choses, c’est à l’Accor Arena que Simon Porte Jacquemus présente sa collection mixte automne-hiver 2020-2021. Le décor est minimaliste, épuré. Seule une toile blanche habille le sol, comme pour mettre en lumière le vêtement. En l’espace de dix ans le designer nous a fait voyager dans de multiples univers. Il opère cette fois un bond dans le temps, en nous plongeant dans les années 90.  D’emblée, Simon Porte donne le ton lorsque sa voix s’élève et introduit cette collection « L’année 97 » : « J’avais sept ans le jour où j’ai découpé une jupe pour ma mère dans un rideau en lin ». Les couleurs naturelles se déclinent et rappellent le tissu « madeleine de Proust » du créateur, le lin. Robes à fines bretelles, mailles ou encore pantalons se parent de la nuance mouchetée. Les codes de cette mode qui a bercé son enfance sont là : le bandana, les créoles, la banane, le bob ou encore les slip dress revues. Le cardigan, star de cette fin d’année 2019 revient dans une version mini boléro et près du corps.

Après une enfilade de silhouettes monochromes, place aux associations de violet, de fuchsia ou de vert pastel. Autre détail frappant, la part belle faîte aux...

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