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L’arbitre Stéphanie Frappart a été violemment insultée en plein match… sur des bases sexistes

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Les relations entre supporters de foot et arbitres sont rarement au beau fixe. Quand le sexisme s’en mêle, c’est encore pire. Stéphanie Frappart en a fait les frais, ce 12 novembre. Alors qu’elle arbitrait une rencontre très attendue entre Rennes et Lyon, celle qui ouvre la voie depuis des années pour les femmes de sa profession a été rudement malmenée par les deux équipes et leurs fans, rapporte le site spécialisé Sports.fr. Dès le début du match, Stéphanie Frappart a pris la décision d’exclure Guéla Doué, l’arrière droit du stade rennais. Une décision qui a attisé la foudre des supporters bretons. Les insultes à caractère sexiste ont fusé tout au long de la rencontre : “Salope”, “Sale pute”, “Grosse chienne”. Stéphanie Frappart a dû tenir bon face à des attaques d’une violence inouïe pendant une heure et demie. Une attitude “inadmissible” a souligné l’équipe du média Footeuses, qui s’intéresse particulièrement au football féminin, sur son compte X (anciennement Twitter).

Pire encore, les tentatives d’intimidation de l’arbitre ne se sont pas cantonnées aux tribunes. Sur le terrain, Stéphanie Frappart a également dû tenir tête à des joueurs remontés à bloc. Nemanja Matić, milieu de terrain du Stade Rennais, s’est avancé vers l’arbitre jusqu’à la surplomber de son mètre 94 avant de la bousculer. La pionnière de sa discipline avait simplement osé brandir, à nouveau, un carton jaune, à l’encontre des Rennais. Malheureusement, le sexisme n’est pas inconnu des stades de foot. Au contraire. (...)

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