L’Assemblée nationale vote à l’unanimité en faveur d’un accompagnement pour les femmes victimes de fausses couches
La proposition de loi instaurant un accompagnement psychologique et un arrêt maladie sans jour de carence pour les femmes victimes de fausses couches a été adoptée à l’unanimité. En France, une « grossesse sur quatre » se termine par une fausse couche et « une femme sur dix » est confrontée à ce drame au cours de sa vie.
L’Assemblée nationale a été unanime à ce sujet. Les députés ont voté dans la nuit du mercredi 8 mars au jeudi 9 mars en faveur d’une proposition de loi visant à mieux prendre en charge les femmes après une fausse couche. Le texte prévoit un accompagnement psychologique et un arrêt maladie sans jour de carence.
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Adoptée en première lecture, la proposition doit désormais être examinée au Sénat. Lors des débats, le gouvernement a ajouté des amendements instaurant un arrêt maladie rémunéré sans jour de carence pour toute femme qui subit une fausse couche, à la différence d’un arrêt maladie classique. Levée de carence qui devrait intervenir d’ici le 1er janvier 2024 au plus tard, selon le ministre de la Santé François Braun.
Durant les débats, la députée MoDem à l’origine du texte de loi, Sandrine Josso, est revenue sur l’expérience douloureuse et « injustement banalisée » que représente ce moment dans la vie d’une femme. Elle a notamment rappelé qu’« une grossesse sur quatre » se termine par une fausse couche et qu’« une femme sur dix » est confrontée au cours de son existence à cette véritable épreuve.
Un « parcours fausse couche » prévu dès septembre 2024
Du côté de la gauche et des écologistes, certains députés ont demandé en vain un « outil de plus », soit un congé spécifique de trois jours de repos en cas de fausse...
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