L’« enfer » après la pose d’implants vaginaux, de quoi s’agit-il ?
54 femmes dénoncent au « Parisien », les complications qu’elles subissent après la pose d’implants vaginaux.
La quotidien « Le Parisien » a dévoilé ce vendredi 10 novembre, les témoignages de 54 femmes mutilées par des implants vaginaux. Dans un récit glaçant, elles racontent les complications causées par ces implants. Mais de quoi s’agit-il ?
Âgées de 32 à 85 ans, ces dizaines de femmes ont un point commun : elles ont eu recours à la pose d’un implant vaginal. Des petites bandelettes en polypropylène disposées sous l’urètre ou par voie abdominale ou voie haute et servant à stopper l’incontinence post-partum et les descentes d’organes. En France, 30.000 patientes se font opérer chaque année mais ce dispositif peut dans certains cas engendrer des complications.
« Des coups de couteau dans le vagin »
Dans ces témoignages, on apprend que « des crochets de boucher » sont placés à l’extrémité des bandelettes sans que les patientes ne soient au courant, que cela ne « soulage pas les douleurs » mais aussi que son retrait ne peut pas se faire en France mais aux États-Unis. Un point important qui ne leur a pourtant pas été mentionné lors de l’intervention. « Si on m'avait dit qu'on ne pouvait pas les retirer et que j'avais cette possibilité de me retrouver dans cet état-là, jamais je n'aurais posé ces bandelettes », confiait l’une des victimes à Radio France en juin dernier.
« La prothèse a percé mon vagin, je souffre tous les jours », indique Nicole, 78 ans. « Cette opération a ruiné ma vie de couple, mon mari m’a...
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