L’enfer d’Olga, emprisonnée pour suspicion d’adultère en Tunisie

Mikko Robles

Une véritable humiliation. De retour de Tunisie, où elle a été placée en détention provisoire pour « suspicion d’adultère », Olga, une cheffe d’entreprise franco-tunisienne, a raconté son calvaire à plusieurs médias, dont RMC et « Le Figaro ».

En mai dernier, cette mère de famille d’une quarantaine d’années s’est rendue en Tunisie pour les vacances. Elle a alors retrouvé un vieil ami médecin avec qui elle a pris un selfie depuis son hôtel. Une photo qu’elle a ensuite publiée sur le réseau social Snapchat.

« Ils m’ont humiliée »

Mais dès lendemain matin, Olga a eu la stupéfiante surprise d’être réveillée par des policiers en civil. « J’ai cru que c’était la mafia », a-t-elle assuré aux journalistes du « Figaro ». Les draps de l’hôtel ont été saisis et la cheffe d’entreprise a été arrêtée, placée en garde à vue, puis conduite à l’hôpital.

C’est là qu’elle a appris qu’elle était accusée d’adultère. Son ex-mari, dont le divorce patine depuis 2017, a effectué une capture d’écran de la photo d’Olga et son ami et est allé porter plainte auprès des autorités tunisiennes, qui punissent encore l’adultère de cinq ans d’emprisonnement.

À l’hôpital, Olga a rencontré un gynécologue pour effectuer des prélèvements buccaux, anaux et vaginaux afin de déterminer s’il y avait eu, ou non, adultère. « Vous devez expliquer au médecin pourquoi vous êtes là et il y a un officier de police qui attend à la porte, décrit-elle, fumante. Ils m’ont humiliée. »

« Le cimetière des vivants »

Olga r...


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