L’ex-députée Laetitia Avia devant la justice pour harcèlement moral

© Stephane Allaman/SIPA

Le procès de l’ancienne députée LREM, Laetitia Avia, s’est ouvert, ce mardi 9 mai, à Paris. La plaignante est accusée de harcèlement moral sur d’anciens collaborateurs et est attendue à la barre ce mercredi.

« Humiliés », « dénigrés », « noyés » sous les messages : d'anciens assistants parlementaires de Laetitia Avia ont évoqué mardi 9 mai au tribunal de Paris leur collaboration avec elle, au procès pour « harcèlement moral » de l'ex-députée LREM sur sept de ses anciens collaborateurs entre 2017 et 2020. Quatre ont témoigné au premier jour du procès.

L'un d'eux a été embauché comme « directeur de cabinet » après sa victoire en juillet 2017. À la barre, Pascal* a affirmé que s'est imposé rapidement une « violence au quotidien » due aux « propos », « comportement » et « décisions de Mme Avia ».

« Il y avait des moments d'absurde, de désorganisation, des commentaires extrêmement directs et secs », a-t-il décrit, estimant être devenu, peu à peu, le « collaborateur-poubelle » à qui on « donnait toutes les tâches qu'on n'attribuait à personne ».

Le jeune homme d'origine chinoise a expliqué avoir aussi été chargé de s'occuper du « site internet » et d'installer un « serveur cloud » alors qu'il venait « d'une école de commerce » et était plutôt spécialisé en « diplomatie ». Dans un enregistrement vocal dévoilé par « Mediapart », qui avait révélé ces témoignages en mai 2020, Mme Avia regrettait que, « malgré ses origines », Pascal ne soit pas « le meilleur sur les sujets informatiques ».

Dans les boucles d'équipe sur l'application Telegram, elle parlait de lui comme « le Chinois », l'appelait « Patoche...

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