L’or battu par le CAC 40 cette année, mais il devrait grimper en 2024, JPMorgan confiant

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L’or n’a pas brillé, depuis le début de l’été, alors que la saison estivale est pourtant traditionnellement porteuse pour le roi des métaux précieux (la période allant de mi-juillet à fin septembre est généralement particulièrement faste pour l’or). Il est vrai que septembre, à l’approche, est le plus souvent le mois le plus porteur de l’été. Depuis le 21 juin, le cours de l’once d’or s’est replié à ce jour de 1,5%, alors qu’en comparaison, le CAC 40 est resté stable. Et depuis le début de l’année 2023, l’indice actions parisien a constitué un meilleur placement alternatif que l’or, avec un gain de 12% (auquel il faut ajouter les dividendes), contre une progression limitée à 4% pour l’or, qui ne verse en outre aucun revenu, contrairement aux actions.

Et c’est d’ailleurs là que le bât blesse, ces derniers temps. En effet, du fait de logiques phénomènes d’arbitrage, l’or pâtit de la tendance à la remontée des taux réels (les taux à long terme des obligations d'Etat des Etats-Unis, diminués des anticipations d’inflation à moyen terme), alors que l’économie américaine est plus résiliente que prévu (la Fed pourrait donc maintenir son taux directeur à un haut niveau un peu plus longtemps qu’attendu) et que les besoins d’emprunts de l’oncle Sam sont plus importants qu’anticipé (ce qui pousse les cours des obligations publiques américaines à la baisse et donc leurs rendements - les taux à long terme - à la hausse).

Les taux réels des Etats-Unis ont aussi été dopés par l’abaissement d’un (...)

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