Voici comment l’utilisation des réseaux sociaux transformerait le cerveau des ados, selon la science
Si les Millennials ont vécu le basculement dans le tout-numérique, la Génération Z, elle, n'a jamais connu un monde sans internet. Ce n'est donc pas surprenant si son utilisation des réseaux sociaux est plus importante : selon une étude mondiale publiée en novembre 2021, la "GenZ" passe environ 3 heures par jour à consulter TikTok, Instagram et consorts, contre 2 h 25 pour la génération précédente, née entre le début des années 1980 et la fin des années 1990.
Si cette hyperconnexion a déjà fait l'objet de nombreuses études, des chercheurs de l’université de Chapel Hill, en Caroline du Nord, se sont intéressés à l'impact des médias sociaux sur le développement du cerveau des adolescents - une approche suffisamment rare pour être soulignée.
Pour mener à bien cette expérience, l'équipe d'Eva Telzer, professeure adjointe de psychologie et de neurosciences, a étudié pendant trois ans le cerveau de 169 collégiens âgés entre 12 et 15 ans. Comme l'explique le Huffington Post, les adolescent·es ont été divisés en trois groupes : les utilisateur·ices "habituels", qui se rendent sur Facebook, Instagram et Snapchat au moins quinze fois par jour ; les utilisateur·ices "modérés", qui se connectent entre une et quatorze fois ; et enfin les utilisateur·ices "non habituels", qui se rendent sur les réseaux sociaux moins d'une fois par jour.
Sur le même sujet ⋙ Pour la première fois, les réseaux sociaux sont jugés responsables du suicide d’une ado au Royaume-Uni⋙ Santé mentale : plus d’un adolescent (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Les données des utilisateurs adolescents sur Instagram et Facebook seront bientôt invisibles aux publicitaires
Des écoles américaines portent plainte contre les réseaux sociaux pour atteinte à la santé des enfants
ChatGPT : c’est quoi cette IA qui révolutionne le monde de la tech et pourrait tuer Google ?
Environnement, crimes, terrorisme… quels sont les dangers du métavers et comment les limiter ?
Misogynie, images volées et artistes lésés : controverse autour des portraits générés par intelligence artificielle