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La chevelure incroyable de cette jeune fille fait fureur sur Instagram, mais certains s’inquiètent pour elle

La chevelure de cette petite fille fait fureur sur Instagram [Photo: Getty]
La chevelure de cette petite fille fait fureur sur Instagram [Photo: Getty]

Les cheveux de cette petite fille de 5 ans sont plus beaux que les vôtres.

En fait, ils sont plus beaux que tous les autres. Et les internautes sont tellement fascinés par les belles mèches de la petite Mia Aflalo de Tel Aviv qu’elle est rapidement devenue une célébrité sur Instagram.

Ce qui ne fait pas l’unanimité auprès des parents.

Le compte Instagram de la petite fille compte déjà 54 500 followers et propose régulièrement des photos d’elle et de ses différentes coupes de cheveux.

La jeune fille de 5 ans a incontestablement des cheveux magnifiques #hairgoals, entre les petits nœuds créés à partir de ses propres cheveux et ses brushings volumineux.

De nombreux fans admirent ses coupes hallucinantes, mais d’autres s’inquiètent pour la jeune Mia qui se retrouve sur le devant de la scène à un très jeune âge.

🖤🖤🖤 hair: @sagidahary

A post shared by Mia Aflalo Shunem (@miaaflalo) on Mar 22, 2018 at 12:26pm PDT

“Pourquoi une mère mettrait-elle son enfant en avant comme ça ?”, confie un internaute sous un de ses posts.

“Une petite fille habillée comme une femme… parents bizarres”, a confié un autre.

“On a l’impression qu’elle est forcée à faire tout ça, arrêtez et laissez-la jouer avec des barbies ou quelque chose dans le genre. Il ne s’agit pas d’une poupée”, a ajouté un autre.

D’autres se posent des questions plus techniques, se demandant ainsi si des extensions sont utilisées pour créer les looks de Mia.

“(Je suppose qu’elle a des extensions vu qu’elle a des quantités de cheveux différentes sur chaque photo) ça n’est pas bon pour la tête/le cou d’une petite fille”, a confié un autre.

“Cette petite va être énervée en grandissant et en découvrant que ses beaux cheveux sont ruinés à cause de sa mère qui la prend pour une poupée”, a ajouté un autre.

“Comment allez-vous vous débarrasser de tous les nœuds après avoir crêpé ses cheveux ainsi ?”, a confié un internaute inquiet.

D’autres utilisateurs sont venus à la défense des parents de Mia.

“Wow !! De magnifiques cheveux pour une magnifique petite fille. Pourquoi ne pas être fière d’elle et de ses photos ?!”, a confié un internaute.

“Ça ne nous regarde absolument pas, et ces commentaires et avis ne comptent pas, alors taisez-vous car il ne s’agit pas de votre enfant”, a ajouté un autre.

Il faut bien évidemment également prendre en compte le fait que la jeune fille entend dire qu’elle est belle constamment.

Les réseaux sociaux et le flux de remarques qui en découle ont forcément un impact sur l’estime personnelle des jeunes filles, que ça nous plaise ou non.

Un sondage publié par Girl Guides a récemment révélé que certaines jeunes filles se sentaient obligées d’avoir “le corps parfait” dès sept ans.

Les filles plus âgées sont également touchées. Un autre sondage beauté révèle ainsi que, au cours des cinq dernières années, le nombre de filles âgées entre 17 et 21 ans qui ne sont pas satisfaites de leur apparence a augmenté à un rythme inquiétant. Le total tournait ainsi autour de 36 % en 2011, mais aujourd’hui, la moitié des jeunes femmes ne supporteraient pas leur apparence.

Ballerina🎀 @sagidahary @avishaghadad_makeup 💗

A post shared by Mia Aflalo Shunem (@miaaflalo) on Jan 11, 2018 at 7:31am PST

Quel est donc l’âge “idéal” pour autoriser les enfants à être actifs sur les réseaux sociaux ?

Gemma Taylor, rédactrice chez Parent Zone, considère que certaines lignes directrices doivent être adoptées lorsque les parents souhaitent créer des profils pour leurs petits sur les réseaux sociaux.

“Une étude de Parent Zone et Nominet indique que les parents adorent partager des images de leurs enfants sur les réseaux sociaux, et les mamans et les papas publient ainsi environ 11 à 20 images par mois”, confie-t-elle.

“C’est normal que les parents aient envie de partager des moments spéciaux avec leurs amis et leur famille”.

Mais, il faut être prudent, surtout lorsque l’enfant grandit.

“D’après notre étude, plus d’un quart des parents (28 %) admettent ne pas se demander si la publication des images en ligne gêne leurs enfants. Je pense que cela soulève un débat intéressant sur le consentement”, continue Gemma Taylor.

“Il y a déjà eu le cas d’une adolescente en Autriche qui a porté plainte contre ses parents suite à la publication d’images sur les réseaux sociaux. De plus, des avocats français ont averti les parents qu’il pourrait s’agir d’une violation des lois sur la protection de la vie privée du pays”.

“Les adultes doivent comprendre que les enfants qui grandissent ne souhaitent pas forcément que leurs premières années finissent exposées aussi publiquement. Il est également difficile de contrôler les images une fois qu’elles sont publiées en ligne, alors il est préférable de toujours se demander : “est-ce une bonne chose pour mon enfant ?” avant de publier quoi que ce soit.