Le lactarium d’Île de France a besoin de dons de lait maternel

Après une période faste pendant le confinement, les stocks se sont affaiblis et le manque de dons inquiète fortement les professionnels qui viennent en aide aux bébés prématurés.

La situation est grave. À tel point que le lactarium d’Île-de-France n’a pas hésité à lancer un appel aux dons de lait maternel ce mercredi 21 octobre. Depuis quelques semaines, les pédiatres de l’APHP voient les stocks diminuer de manière inquiétante. Et pour les grands prématurés, la question est vitale. « Il n’y a pas de substitut possible. Sans lait maternel, le risque de complications se multiplient » confie à ELLE le docteur Virginie Rigourd, pédiatre au lactarium d’Île-de-France.

« Un afflux important pendant le confinement »

Quand une mère ne peut plus allaiter, les hôpitaux se tournent vers ces lieux qui recueillent les dons d’autres femmes ayant un surplus de lait. Sur place, ils traitent, pasteurisent et répartissent les stocks dans les services de néonatalogie qui en ont le plus besoin. Mais depuis quelques semaines, les dons se font de plus en plus rares. « Nous avons observé un afflux plus important de dons pendant le confinement. Le contexte était favorable à l’allaitement maternel. Les mamans étaient à la maison, elles avaient le temps de mettre du lait de côté mais depuis quelques temps, nous recevons de moins en moins de dons » explique la pédiatre.

« La seconde vague de Covid-19 décourage les donneuses »

Les grandes vacances, les impératifs de la rentrée, la reprise du travail en présentiel et le rebond de l’épidémie de coronavirus semblent avoir découragé les donneuses. « Le stress lié à la...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi