Lactate déshydrogénase (LDH) : quand s’inquiéter d’un taux trop élevé ou trop bas ?
Présente dans tous les tissus de l’organisme, la lactate déshydrogénase — ou LDH — est une enzyme cytoplasmique particulièrement impliquée dans le transfert énergétique entre les cellules de l’organisme. Son dosage est parfois requis par les médecins pour détecter diverses pathologies. Dans quels cas la lactate déshydrogénase est-elle mesurée ? Que signifie un taux de LDH trop élevé ?
La LDH est une enzyme contenue dans de nombreux tissus — reins, foie, muscles, cœur — mais également dans les cellules sanguines. Comme toutes les autres enzymes, la lactate déshydrogénase assure une mission catalysante, c’est-à-dire qu’elle contribue à déclencher et/ou à accroître la vitesse d’un processus chimique. Dans ce cas précis, la LDH catalyse la transformation réversible du lactate en pyruvate, deux métabolites qui participent à la formation de glucose et, donc, d’énergie. Naturellement renfermée dans les cellules, la LDH est susceptible de passer dans la circulation sanguine en cas de lésions tissulaires ou cellulaires.
La molécule LDH est habituellement décomposée en sous-unités de deux natures : H pour « Heart » (cœur) et M pour « Muscle ». Cette répartition conduit à la constitution de cinq isoenzymes, déterminée par leur répartition tissulaire (ScienceDirect) :
Usuellement, les médecins préconisent l’évaluation du taux de lactate déshydrogénase pour détecter une éventuelle augmentation qui serait synonyme d’une fuite de l’enzyme dans le sang. Dans la pratique, le dosage est pratiqué (...)