L'acteur Claude Brasseur est mort à l'âge de 84 ans
Il y a La Boum, bien sûr. Mais aussi Camping 1, 2, 3 et ses Flots bleus, quarante ans plus tard. D'écrasants succès au cinéma. Et quelques triomphes : Un éléphant, ça trompe énormément, et sa suite au paradis, La Crim', Le Souper avant Le Dîner de cons. Sans omettre Vidocq à l'ORTF avec son génial générique musical zinzin picoté de clavecin.
Au cinéma, au théâtre, à la télévision et aussi dans les énormes bagnoles du rallye Paris-Dakar (où il fut le co-pilote du légendaire champion automobile Jackie Ickx), Brasseur est autant l'acteur que l'auteur d'un grand bout de siècle. Sans caricatures et avec des cicatrices ? comme celles de son engagement de parachutiste en Algérie dans la fin des années 1950. Claude Brasseur, c'est surtout une présence pleine de sincérités.
"Un éléphant a trompe énormment" avec Jean Rochefort, Victor Lanoux, Guy Bedos et Claude Brasseur. © Collection MPP PRESS / Bureau233 Collection MPP PRESS / Bureau233 / Collection MPP PRESS / Bureau233Pas grand. Une voix passée dans un toaster à 6 heures du matin. Et un rire en éclats de tabac. Il est Claude. « Avec un C comme Brasseur », dit de lui, en 1960, la belle, franche et maxi-vedette d'avant-guerre, Mademoiselle Arletty, bêtement mise en coulisse après 1944. Elle a ses têtes en matière de gueule et d'atmosphère cinématographique. Elle a connu et apprécié le père : Pierre. Mais pour elle, dès qu'elle l'aperçoit au cinéma, c'est clair : dans la famille B, elle a un coup de c?ur pour le fils [...] Lire la suite