Publicité

Laeticia Hallyday : "Johnny m'a laissé beaucoup de problèmes qu'il n'a pas gérés par manque de courage"

Laeticia Hallyday, Laura Smet et David Hallyday - AFP

Deux ans après l'accord "définitif" trouvé autour de l'héritage de Johnny Hallyday, la veuve du "Taulier" évoque la bataille judiciaire qui l'a opposée à Laura et David et espère que "les choses s'apaiseront".

Laeticia Hallyday revient sur le sujet le plus sensible de l'après-Johnny. Plus de deux ans après l'accord judiciaire trouvé autour de l'héritage du rockeur, sa veuve évoque cette bataille judiciaire qui a divisé le clan Hallyday pendant des années.

"J'espère que les choses s'apaiseront", déclare-t-elle ce samedi au micro de RTL. "Elles sont déjà apaisées, mais c'est encore un long chemin."

Johnny Hallyday a succombé à un cancer le 5 décembre 2017, à l'âge de 74 ans. Deux mois plus tard, sa fille aînée Laura Smet avait dénoncé le testament rédigé par son père aux États-Unis en 2014.

Ces dispositions l'excluaient de l'héritage, ainsi que son demi-frère David Hallyday, au profit de Laeticia et des deux filles que celle-ci a eues avec le rockeur, Jade et Joy. S'en est suivie une bataille judiciaire de plusieurs années autour du patrimoine du chanteur.

Le "manque de courage" de Johnny Hallyday

"Le seul qui pourrait apaiser ces rancœurs, c'est Johnny", confie aujourd'hui Laeticia Hallyday. "Il est parti et il n'a pas réglé certaines choses... Il savait certainement que j'étais forte pour y arriver mais il m'a laissée avec beaucoup de problèmes qu'il n'a pas gérés, par manque de courage. Mais c'était lui, on ne pouvait pas le changer. Je lui pardonne aujourd'hui."

La loi française ne permet pas de déshériter ses enfants. Tout au long du procès, Laeticia Hallyday a tenté de faire valoir que la vie de Johnny Hallyday était désormais aux États-Unis, et que la loi américaine prévalait donc dans ce dossier.

Un premier round a été remporté par David Hallyday et Laura Smet le 28 mai 2019 lorsque le tribunal de Nanterre s'était déclaré compétent pour régler ce litige, estimant que Johnny Hallyday était bien résident français au moment de son décès. Ce n'est qu'en juillet 2020 que les deux parties sont finalement parvenues à un accord "définitif", qui n'a pas effacé la déchirure familiale, comme Laeticia Hallyday le confiait récemment à l'AFP:

"Je ne désespère pas d'avoir un signe de (David Hallyday) et de sa sœur (Laura Smet), et surtout qu'ils reconnectent avec mes filles, Jade et Joy, leurs sœurs".

"Je pense surtout à mes enfants, ces deux petites filles qui ont déjà vécu l'abandon", développe-t-elle auprès de RTL. "C'est une forme d'abandon aussi, de les avoir oubliées, de les avoir laissées dans ce deuil. On était toutes les trois dans ce deuil, et il n'y avait plus personne. Alors qu'on n'a pas vécu comme ça, c'est ça qui est douloureux."

De nouveaux projets autour du chanteur

Et de conclure : "Je ne peux pas régler les problèmes que Johnny a laissés. Il n'est plus là et évidemment j'en assume la responsabilité comme j'ai toujours tout assumé de lui. C'est ma vie, mon destin. C'est l'homme que j'ai aimé et que j'aimerais toute ma vie, avec ses faiblesses et ses failles."

M6 diffusera jeudi prochain le documentaire Johnny par Laeticia. La veuve du chanteur a confié au réalisateur William Karel 740 heures de films familiaux, la plupart inédits, tournés depuis 1995. Elle supervise par ailleurs une grande exposition dédiée au chanteur à Bruxelles (Johnny est né à Paris d'un père belge), à partir du 20 décembre jusqu'en juin 2023, avant Paris en 2024.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - La Minute de Laeticia Hallyday