Un problème de santé qui n'est pas à prendre à la légère. Depuis plusieurs années, le sommeil est un domaine sur lequel les scientifiques se penchent afin d'en tirer les meilleures études et les meilleurs traitements pour en assurer le bon fonctionnement. En étudiant les dormeur·euses, iels ont ainsi pu déceler quelques syndromes qui ne sont cependant pas sans conséquence pour notre santé. Parmi eux, l'apnée du sommeil, appelée également syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS), qui serait à l’origine d’un déclin prématuré des capacités cognitives, selon une récente étude publiée sur le site Frontiers in Sleep.

Deux fois plus fréquente chez les hommes que chez les femmes, l'apnée du sommeil se caractérise par des épisodes anormalement fréquents d’interruptions (apnées) ou de réductions (hypopnées) de la respiration durant le sommeil, causés par des obstructions répétées complètes ou partielles des conduits respiratoires de l'arrière-gorge au cours du sommeil. Si l'on sait grâce à des études que ce syndrome peut être un facteur de risques cardio-vasculaires, il aurait également des conséquences sur les capacités cognitives, comme l'ont découvert des chercheur·euses britanniques, australien·es et allemand·es. Pour en arriver à cette conclusion, iels ont étudié un groupe de 27 hommes, âgés de 35 à 70 ans, souffrant d'une apnée du sommeil modérée à sévère. Selon l’Inserm, en France, 7,9 % des personnes âgées de 20 à 44 ans, 19,7 % des 45-64 ans et 30,5 % des personnes (...)

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