Les enfants âgés de 2 ans pourraient souffrir de problèmes mentaux à cause des Smartphones, d’après une étude

L’utilisation des Smartphones et tablettes pourrait avoir des conséquences sur les enfants âgés d’à peine 2 ans. [Photo: Getty]
L’utilisation des Smartphones et tablettes pourrait avoir des conséquences sur les enfants âgés d’à peine 2 ans. [Photo: Getty]

L’utilisation de Smartphones et de tablettes pourrait entraîner des problèmes de santé mentale chez les enfants de 2 ans.

Nous savons déjà qu’il existe un lien entre le temps passé sur les écrans et les problèmes mentaux, mais de nouvelles recherches américaines viennent de révéler qu’une seule heure d’utilisation quotidienne pourrait avoir des conséquences chez les enfants âgés entre 2 et 17 ans.

Les symptômes incluent une baisse de la curiosité, de la maîtrise de soi, de la stabilité émotionnelle et de la capacité à terminer des tâches. Les enfants deviennent ainsi davantage susceptibles de souffrir de dépression, d’après l’étude publiée dans Preventive Medicine Reports.

Les conclusions ont permis de découvrir que les enfants d’âge préscolaire (les enfants âgés entre 2 et 4 ans) qui passent beaucoup de temps sur des écrans (plus de 7 heures par jour) sont deux fois plus susceptibles de s’énerver, mais également davantage susceptible de ne pas parvenir à se calmer suite à une période d’excitation, et ce à hauteur de 46 %.

Chez les jeunes (âgés entre 11 et 19 ans), environ 9 % des jeunes qui passent une heure sur les écrans ne souhaitent pas apprendre de nouvelles choses, chiffre qui grimpe jusqu’à 13,8 % chez les utilisateurs modérés (quatre heures par jour) et 22,6 % chez les utilisateurs fréquents (sept heures par jour).

L’impact était également notable chez les adolescents âgés entre 14 et 17 ans. Ceux qui passent une heure par jour sur des écrans sont davantage susceptibles de ne pas terminer leurs tâches, et ce à hauteur de 16,6 %. Ce chiffre atteint 27,7 % chez les utilisateurs modérés et 42,2 % chez les utilisateurs fréquents.

L’étude a été publiée par Jean Twenge, psychologue à l’université d’État de San Diego, et W. Keith Campbell, professeur en psychologie à l’université de Géorgie.

Les auteurs ont confié dans leur compte-rendu : “La moitié des problèmes mentaux se développent au cours de l’adolescence”.

“Il est donc essentiel d’identifier les facteurs liés aux problèmes mentaux susceptibles d’être modifiés concernant cette population, sachant que la plupart des antécédents sont difficiles, voire impossibles à influencer”.

“La manière dont les enfants et les adolescents profitent de leur temps libre est davantage susceptible d’être modifiée, contrairement aux antécédents mentaux plus difficiles à traiter”.

Francesca Specter