Les Spice Girls seraient ‘choquées et dégoûtées' par cette nouvelle surprenante liée à leurs T-shirts caritatifs

Les T-shirts Spice Girls vendus pour réunir des fonds pour la campagne “gender justice” de Comic Relief auraient été fabriqués dans une usine où les employés ne gagneraient que 35p (40 centimes d’euros) de l’heure, d’après une enquête.

Les T-shirts, sur lesquels on peut lire le message ‘#IWannaBeASpiceGirl’, auraient été fabriqués dans une usine du Bangladesh, où un employé a affirmé que la main-d’œuvre principalement féminine était insultée et surmenée, d’après le Guardian.

Les T-shirts vendus à £19.40 (environ 22 euros) ont été portés sur les réseaux sociaux par des célébrités comme Holly Willoughby, Sam Smith, Jessie J et Jessica Ennis-Hill.

Un porte-parole des Spice Girls a confié au Guardian qu’elles étaient “profondément choquées et dégoûtées” et qu’elles prévoyaient de financer une enquête afin d’en apprendre davantage sur les conditions de travail de l’usine.

Les responsables de Comic Relief ont également confié être “choqués et inquiets”.

L’association caritative a confié que le vendeur en ligne chargé de créer les T-Shirts, Represent, avait changé de fournisseurs en remplaçant celui qui avait été validé, et ce sans les prévenir et sans en parler auprès des Spice Girls.

Un porte-parole a confié : “Comic Relief trouve les allégations mentionnées par The Guardian choquantes et inquiétantes”.

“Personne ne devrait avoir à travailler dans les conditions mentionnées dans l’article”.

“Pour information, Comic Relief et les Spice Girls ont tous deux vérifié que le fournisseur sélectionné par Represent pour la production des T-Shirts était viable d’un point de vue éthique”.

Le vendeur en ligne Represent a confié être “profondément troublé” par ces allégations, et a qualifié la situation de “consternante et inacceptable”.

“Represent respecte des normes éthiques strictes lorsqu’il s’agit de choisir nos fabricants”, a confié l’entreprise.

“Comic Relief et les Spice Girls ont tout fait pour s’assurer que le fournisseur soit viable d’un point de vue éthique”.

Represent a confié avoir choisi un fournisseur en pensant que ce dernier respectait les normes éthiques.

L’entreprise a confié assumer “l’entière responsabilité” du choix du fournisseur, en précisant : “(Nous) confirmons ne pas avoir mentionné cela aux Spice Girls et à Comic Relief”.

“Tous ceux qui ont déjà acheté un T-shirt auront la possibilité de demander un remboursement”.

En novembre, nous avions également découvert que Topshop et Primark autorisaient des enfants âgés de 14 ans à travailler dans leurs usines à l’étranger.

Marie Claire Dorking