Les substituts de repas, bonne ou mauvaise idée ?

Après un été gourmand entre apéros alcoolisés, crèmes glacées et frites sur la plage pour le goûter (inutile de nier), la rentrée force parfois une difficile prise de conscience de type « oops je ne rentre plus dans mon jean ». Comment dégonfler et perdre les quelques kilos perdus à la rentrée ? Du sport, oui, moins de sucre, de gras, d’alcool, oui… Mais sauter un repas, non ! Pour éviter de tomber dans ce piège, le substitut de repas s’impose comme une solution idéale, mais pourtant souvent critiquée. Qu’en est-il ?

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Il convient de manger équilibré et d’avoir une bonne hygiène de vie pour préserver son capital santé, et lutter contre le surpoids. Si vous l’ignoriez, le PNNS (Programme National Nutrition Santé) nous rappelle qu’il faudrait donc parvenir chaque jour à consommer chaque classe d’aliments : féculents, viande, oeuf ou poisson, des produits laitiers, 5 portions de légumes et fruits … tout en couvrant les besoins en nutriments (vitamines, minéraux) et en respectant un apport calorique de 1800 à 2000 kcal par jour environ. L’idéal serait aussi de limiter les produits salés, sucrés et les graisses cachées, de manger à heures régulières et bien sûr avoir une activité physique régulière… Un vrai casse-tête !

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Le substitut de repas est sensé être l’équivalent d’un repas léger, équilibré avec tous les nutriments dont le corps à besoin : protéines, lipides, glucides, vitamines et minéraux, les calories en moins. Mais est-il vraiment fiable ? « Sa composition, à base d’ingrédients naturellement métabolisés par l’organisme, répond à une législation stricte ; ce qui fait du substitut de repas le seul produit dont l’efficacité sur la perte et le maintien du poids est reconnue au niveau européen. » explique la marque Gerlinéa. L’avantage, c’est qu’il permet de moduler l’objectif visé : il peut remplacer un ou deux repas max dans la journée car le 3ème repas doit absolument être constitué d’aliments classiques. Encore faut-il qu’il soit suffisamment rassasiant pour éviter de craquer sur autre chose, mais rien n’empêche de compléter avec un yaourt ou un fruit. Il faut le manger lentement pour ne pas « rester sur sa faim » « Un bon substitut de repas n’est pas celui qu’on boit sans efforts, mais avec plaisir. Avec ses saveurs chocolatées ou caféinées, non seulement vous absorbez tous les minéraux, vitamines et autres antioxydants essentiels à une journée, mais vous apportez la note sucrée indispensable à la sensation de plaisir des fins de repas. » continue la marque leader qui met à disposition un large gamme de milk shake à l’ancienne mais aussi de barres et de repas à boire façon yaourt liquide.

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Bon, et ça marche vraiment ? « De nombreuses études cliniques ont prouvé l’efficacité des substituts de repas pour la perte mais aussi pour le maintien du poids : cette efficacité a été reconnue par des experts scientifiques au niveau européen*. Les substituts de repas offrent une solution équilibrée, complète et gourmande pour les jours où il est difficile de faire un vrai repas équilibré ou pour les lendemains d’un excès… Nous sommes loin des régimes classiques hyperprotéinés qui peuvent engendrer effectivement un effet rebond. » finit de nous convaincre la nutritionniste Gerlinéa.

Conclusion : oui aux substituts dans le cadre d’un régime équilibré, pour éviter de sauter un repas ou pour modérer la facture calorique d’en-cas trop sucrés et gras. Une bonne solution pour une reprise en main ponctuelle… qui ne dispense pas d’activité sportive !

*EFSA journal 2010 ; 8(2) : 1466 [19pp.] : http://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/1466