L’ikigai : et si les Japonais avaient découvert la recette du bonheur ? Nous, on achète !

Derrière ce mot aux sonorités japonaises se cache peut-être la clé de l’épanouissement personnel. Rien que ça. Cette méthode permettrait de donner un vrai sens à votre vie et être heureux, tout simplement. Mais pour y arriver, il va falloir se poser les bonnes questions.

On a tous eu une grande phrase de questionnement existentiel. A quoi je sers réellement ? Quel est mon rôle sur cette Terre ? Pourquoi je fais ce métier-là ? En quoi suis-je utile à la société ? Est-ce que je suis vraiment heureux ? Et on ne se contente plus de réponses toutes faites (et assez rassurantes mine de rien) telles que “T’inquiète, tu déprimes un peu, ça va passer”, “Tu te poses trop de questions” ou “C’est comme ça“. Ça va de la crise de quarantaine qui fait le bonheur des commerciaux chez Mercedes au chef d’entreprise qui plaque tout pour élever des brebis dans le Larzac en passant par la petite nana de 25 ans qui a déjà fait 3 burn-out et dit adios au CDI pour ouvrir un café-fleuriste. On est tous passé par là. Et si ce n’est pas votre cas, vous êtes le prochain sur la liste.

Vivre ses rêves
Le pire dans tout ça, c’est qu’on n’est jamais sûr d’avoir pris la bonne décision. Quelle qu’elle soit. Et si on vous proposait une méthode pour vivre plus heureux et plus longtemps ? Promis, c’est gratuit. Bon, à la limite ça vous coûtera le prix d’un bouquin, d’un carnet et d’un stylo. Ça s’appelle l’ikigai, qui vient de “ikiru” qui signifie “vivre” et “kai”, la réalisation de ce qu’on attend et espère. Autrement dit, on pourrait traduire ça par “joie de vivre” ou “raison d’être”).

C’est une méthode japonaise à la portée de tous. Le concept, appliqué au domaine professionnel, permet de trouver le job de ses rêves. Du point de vue personnel, il garantit une vie bien plus riche de sens et l’envie de vous lever le matin. TOUS les matins, même le lundi. Comment ? En vous concentrant sur ce que vous aimez vraiment et qui vous épanouit.

Se questionner pour mieux répondre
Pour (enfin) trouver le Graal et avoir le smile H24, il suffirait de répondre à quatre petites questions. Tout d’abord : Qu’aimez-vous dans la vie ? On oublie Netflix et dormir hein, ça ne compte pas. On parle ici de vraies hobbies, des choses qui vous rendent heureux. Ensuite, demandez-vous Quel est votre talent, ce pour quoi vous êtes doué ? Car oui, on en a tous un, cherchez bien ! Vous êtes peut-être pitoyable au karaoké ou la honte de vos potes en boîte de nuit mais on vous a forcément déjà complimenté sur un de vos atouts. Ce peut être l’écoute de l’autre, la persévérance ou votre don pour l’organisation par exemple.

Après, passons aux choses sérieuses. Qu’est-ce qui vous permet de gagner de l’argent ? Ou du moins pour lequel vous pouvez demander une rémunération. Bah oui, on ne travaille pas gratuitement non plus. Concentrez-vous sur les éléments que vous pouvez mettre en valeur, les services que vous pouvez proposer ou les choses que vous savez faire mieux que personnes et pour lesquelles n’importe quel DRH signerait tout de suite. Enfin, essayez de répondre à la question suivante : Quelle(s) cause(s) voulez-vous défendre ? Quel sens voulez-vous donner à votre vie ? Ce n’est pas forcément sauver des bébés pandas ou éradiquer la faim dans le monde. A votre échelle, vous pouvez choisir l’impact que vous avez sur cette planète et ce pourquoi vos proches se rappelleront de vous. Histoire de ne pas la jouer trop perso.

Vous y êtes ? Vous devez avoir réussi à lister vos passions, votre mission sur Terre, votre vocation et votre profession. Au milieu de tout ça, se trouve l’ikigai. Une sorte d’équilibre absolu de tout ce à quoi vous aspirer. Et bonne nouvelle, selon les Japonais, on en a tous un. Il suffit de faire ce travail d’introspection quand vous en sentez le besoin, vu qu’il évolue au cours de votre vie. Forcément, on n’a pas envie de la même chose à 18 ans qu’à 58.

Alors ok, vous avez ruinez votre cahier tout neuf et vous avez l’impression que votre cerveau va exploser mais ça coûte moins cher qu’une séance chez le psy. Après tout, il en faut peu pour être heureux, non ?