Lili Reinhart se confie sur sa dysmorphophobie, un "sentiment dévastateur"

Lili Reinhart se confie sur sa dysmorphophobie, un
Lili Reinhart se confie sur sa dysmorphophobie, un

SANTÉ - Vous n’êtes pas seuls. C’est le message que veut faire passer l’actrice Lili Reinhart à ceux qui n’arrivent pas à aimer leur corps. Celle qui incarne Betty Cooper dans la série Riverdales’exprime souvent sur le “body shaming” et le mouvement “body positive” depuis plusieurs années. Et pour cause, elle a révélé en 2018 souffrir de dysmorphophobie, ou dysmorphie corporelle, le fait de se focaliser sur un complexe physique au point de ne plus pouvoir vivre sa vie normalement.

Dans une story Instagram qu’elle a partagée vendredi 14 janvier, l’actrice évoque avec douleur ce trouble qui affecte la perception de son corps. Elle confie ainsi traverser une passe difficile, obnubilée par son poids et son apparence.

“Je lutte contre des pensées obsessionnelles sur mon corps/mon poids depuis quelques mois et ça a empiré cette semaine. Je veux prendre un moment pour être vulnérable et partager cela dans l’espoir que ceux qui ont le même problème ne se sentent pas seuls”, a écrit la star dans une série de messages qui se sont effacés 24h plus tard.

Si Lili Reinhart dit travailler sur ces troubles, ceux-ci ont été exacerbés et ont empiré ces dernières années à cause de son travail, la pression liée à la médiatisation et à l’industrie de l’audiovisuel étant écrasante. “Je ne pensais pas que faire partie de cette industrie qui est tellement obsédée par les corps et les poids puisse encore plus me causer des soucis dans l’acceptation de mon corps et dans ma positivité mais c’est le cas. J’aurais aimé ne pas grandir dans une époque où les médias n’encensent qu’une taille pour les femmes” regrette l’actrice qui ajoute: “C’est difficile de regarder son corps avec amour et non avec de la critique. C’est une pratique que j’apprends toujours.”

“Comme si mon corps m’avait trahi en changeant”

Âgée aujourd’hui de 25 ans, Lili Reinhart dit se sentir vieillir, ce qui n’arrange pas son rapport à son corps et sa santé mentale. “Mon corps m’a porté pendant 25 ans de vie. Toutes mes cicatrices, mes pleurs, mes traumatismes; J’aimerais pouvoir l’aimer même s’il ne ressemble pas à celui que j’avais à 20 ans. Mais j’essaie. Je sais que mon corps mérite autant d’amour et d’admiration à n’importe quelle taille. Ne pas se sentir bien dans sa propre peau est un sentiment dévastateur. Comme si mon corps m’avait trahi en changeant.”

La jeune femme a toutefois conscience que ce regard biaisé qu’elle porte sur elle-même est dû à la pression que la société fait porter sur les femmes et les corps en général. Et surtout, qu’elle n’est pas seule dans ce cas-là.

“C’est douloureux de penser que des centaines de millions d’entre nous sont tellement concernés par ce à quoi nos corps ressemblent. C’est un système cassé. À un moment, l’humanité a vraiment merdé. Je sais que je ne suis pas seule dans cette façon de penser toxique sur mon corps. Ça brise le cœur que ce sentiment soit compris par tant de personnes. Continuons à en parler. À le normaliser. À avoir de l’empathie les uns pour les autres. Montrons de la compassion et de la gentillesse” conclut-elle.

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Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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