Luxe : des produits de beauté qui coûtent... la peau des fesses
La dernière étude de McKinsey & Company laisse rêveur : selon les estimations du cabinet international de conseil en stratégie, le marché de la beauté premium devrait atteindre 580 milliards d’euros d’ici quatre ans, avec une croissance annuelle de 8 % dans le segment de l’hyper-luxe.
Une santé presque insolente illustrée par les sorties de la rentrée, entre le grand baume anti-âge Supremÿa La Nuit de Sisley à 628 €, le Sérum Lift et Fermeté de La Mer à 785 € ou le Nectar Premier de Dior à 610 €.
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Sérum fortifiant, Cair, de 48 € à 74 €. Au Bon Marché Rive Gauche et sur cair-paris.com, à partir du 14 septembre. © DR
Des avancées scientifiques de pointe
À peine entamé par la pandémie et porté par l’essor du marché chinois, mais aussi par des prévisions au beau fixe sur les zones Afrique et Moyen-Orient, cet engouement pour les soins ultra premium trouve une première explication dans le savoir-faire et l’efficacité des formules concernées. Car c’est avant tout le marché de l’anti-âge qui booste la croissance, et il est soutenu par des avancées scientifiques de pointe : recherche sur les cellules souches chez Augustinus Bader, chasse aux cellules « zombies » chez Orveda ou approche biotech chez Helena Rubinstein.
Une recherche qui s’appuie sur de nombreux domaines transversaux, menée parfois pendant des dizaines d’années. « On ne vise pas spécialement le luxe, précise Marie-Laure Pons, directrice...