LVMH Prize – Delphine Arnault : « Aujourd’hui, il faut être un créateur à 360 degrés »

Depuis 2013, le LVMH Prize créé par Delphine Arnault récompense et soutient les jeunes talents de la mode. Alors que le concours dévoilait aujourd’hui les quatre gagnants de sa huitième édition, la directrice adjointe de LVMH partage sa vision sur la jeune création.

« Un exploit ! » Delphine Arnault se réjouit de l’organisation de la 8ème édition du LVMH Prize. A taille humaine, certes, mais néanmoins en présentiel après une précédente édition annulée par le Covid. Créé en 2013, le prix a gagné en notoriété. Cette saison, il affichait neuf finalistes, les futurs grands designers de demain : Bianca Saunders (Grande-Bretagne), Charles de Vilmorin (France), Christopher John Rogers, Conner Ives, KidSuper par Colm Dillane (États-Unis), Kika Vargas (Colombie), Lukhanyo Mdingi (Afrique du Sud), Nensi Dojaka (Albanie) et Rui par Rui Zhou (Chine). Des profils nouveaux et en dehors des radars qui se sont départagés à la clé, une dotation de 300 000 € pour le grand prix, 150 000 € pour le prix Karl Lagerfeld, ainsi que la vente de certaines collections sur les sites 24S et Ssense. Et c’est des mains d’Isabelle Huppert que Nensi Dojaka a reçu le grand prix LVMH. Albanaise, 27 ans, diplômée de la Central Saint Martins à Londres, son sens du style coupé au scalpel a fait l’unanimité auprès de Stella McCartney, Virgil Abloh, Marc Jacobs et Kim Jones entre autres, membres du jury. Le Prix Karl Lagerfeld, lui, a été décerné pour la première fois à trois heureux designers : KidSuper, Rui et Lukhanyo Mdingi. Soulignant le caractère inédit de cette édition.

ELLE : En décernant le grand prix du jury à Nensi Dajaka, quelle vision de la mode récompensez-vous ?

Delphine Arnault : Nensi Dajaka propose un...

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