Mélenchon est « grillé » auprès des féministes, estiment des militantes

Jean-Luc Mélenchon « ne peut plus représenter les féministes », confient à l'AFP quatre membres de la « Relève féministe », collectif constitué spontanément avec l'affaire Quatennens et qui a contribué au retrait de Julien Bayou de la co-présidence des députés verts.

C'est un « ras-le-bol collectif » qu'ont partagé des centaines d'internautes, dimanche face aux tweets de soutien à Adrien Quatennens par Jean-Luc Mélenchon et certains insoumis, après ses aveux de violences conjugales.

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Le chef insoumis a dénoncé « la malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux » et a salué la « dignité » et le « courage » de M. Quatennens, lui redisant sa « confiance » et son « affection ».

La malveillance policière, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux se sont invités dans le divorce conflictuel d’Adrien et Céline Quatennens. Adrien décide de tout prendre sur lui. Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection.

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 18, 2022

Rapidement, « des femmes de tous bords, trans, racisées, lesbiennes, venant d'outre-mer, des encartées et non-encartées dans des partis » se regroupent dans la « Relève féministe », car toutes en ont « marre de cette culture de l'impunité et de cette omerta », rapporte Sirine Sehil, 25 ans, militante chez « Nous toutes » et Générations, le mouvement fondé par Benoît Hamon.

Elles lancent des raids sur les réseaux sociaux pour interpeller les partis et réclamer une sanction exemplaire pour les agresseurs, voire ceux qui les soutiennent. Moins de 24 heures plus tard, l'une de ces questions est...

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