Macron - Le Pen : un match retour tendu et attendu
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- Marine Le PenFemme politique française
- Emmanuel Macron25e président de la République française
Cinq ans après une première joute d’entre-deux-tours fatale à la candidate du Rassemblement National, le match retour entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’est tenu pendant près de deux heures cinquante. Pour les deux adversaires, un duel capital à quatre jours du second tour. Décryptage.
A quelque 2 000 km des bombardements qui ravagent l’Ukraine, un pur modèle d’exercice démocratique s’est déroulé dans les studios télévisés du Lendit, à Saint-Denis, ce mercredi soir. Face-à-face, les deux candidats qualifiés dimanche 10 avril, Emmanuel Macron (27,8%) et Marine Le Pen (23,1%). Installés à quatre mètres des deux présentateurs, Léa Salamé (France Télévisions) et Gilles Bouleau (TF1), le président sortant et la patronne de l’extrême-droite ont pu exposer leurs visions si différentes de la France, dérouler les mesures phares de leur programme et offrir le spectacle d’un affrontement politique dont les Français sont si friands.
Faux départ pour Marine Le Pen
Il est 21 heures lorsque l’émission débute. A peine les journalistes ont-ils présenté les deux rivaux en lice que la candidate de l’extrême-droite - tirée au sort pour s’exprimer la première - prend la parole, alors que le jingle résonne encore. Gilles Bouleau la rattrape, avant de la laisser répondre à la première question : en quoi serait-elle une meilleure présidente que son adversaire ? Elle évoque la « souffrance » des Français et entame une anaphore, « je serai la présidente du régalien, de la liberté… », comme un clin d’œil à François Hollande. Dix ans plus tôt, face à Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste avait marqué les esprits avec son « Moi président... ». Mais Marine Le Pen ne produit pas l’effet escompté.
Pouvoir...
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