Vous avez du mal à reconnaître les visages ? Vous souffrez peut-être de “prosopagnosie” ou cécité faciale
Vous pensiez juste ne pas être physionomiste ? Et si vous étiez plutôt prosopagnosique ? Quand la difficulté à reconnaître les visages devient pathologique, elle porte un nom : la prosopagnosie, aussi appelée cécité faciale. Cette déficience grave et permanente consiste en une difficulté ou une incapacité à mémoriser de nouveaux visages, mais également à identifier des traits que l’on connaît — ceux des autres, mais aussi les siens — que ce soit en direct ou sur des photos, et ce alors même que l'état neurologique, socio-cognitif, intellectuel et visuel ne présente aucun dysfonctionnement. Un trouble qui peut être de naissance ou, dans de plus rares cas, se développer après une lésion cérébrale. Jusque-là, les scientifiques chiffraient sa prévalence entre 2% et 2,5% de la population, mais une nouvelle étude vient de la réévaluer : la cécité faciale concernerait non pas une personne sur 40, mais une personne sur 33, soit une prévalence de plus de 3%.
L’étude publiée début février dans la revue Cortex, et repérée par Version Femina, a été menée par des chercheur‧euses de la Harvard Medical School et du VA Boston Healthcare System. Pour la mener à bien, les scientifiques ont rassemblé 3116 volontaires américains âgés de 18 à 55 ans, et leur ont demandé de remplir un questionnaire d’auto-évaluation, puis de passer des tests cognitifs de reconnaissance faciale. Parmi les sondé‧es, 3,08% étaient concerné‧es par la cécité faciale et présentaient des symptômes handicapants : les sujets (...)
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