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Maladie cœliaque : "Je passe toujours pour la fille embêtante qui ne mange rien"

"C’est épuisant, mais ça ne m’empêche pas de vivre". C’est de cette façon que Zoé, 24 ans, parle de la pathologie dont elle souffre : la maladie cœliaque. Si elle a appris à composer avec son intolérance au gluten, son parcours a été semé d’embûches, dues notamment au regard des autres sur sa maladie.

Le diagnostic de la jeune femme est tombé lorsqu’elle avait 18 ans. C’est sa mère qui lui apprend qu’elle souffre de la maladie cœliaque après avoir reçu ses résultats d’analyses. Zoé, de son côté, n’a alors jamais entendu parler de gluten. Sa mère lui explique donc qu’elle ne pourra plus manger "de farine, de pâtes, de pain, de pizzas" et que le gluten est également présent dans d’autres aliments tels que "la sauce soja ou les bouillons cubes".

Jusqu’à son diagnostic, Zoé mettait ses symptômes sur le compte du stress ou du fait d’avoir trop mangé. "Pendant longtemps, honnêtement, je ne savais pas quels étaient vraiment mes symptômes du fait de manger du gluten", explique-t-elle. Elle souffre pourtant de problèmes digestifs, de maux de tête ou encore de grande fatigue. "Il m’est arrivé de dormir pendant des heures et des heures et ça prend plusieurs jours à se réparer", raconte-t-elle. Un état qui la plonge dans une profonde tristesse : "Je pleure pendant des heures, je ne sais pas me lever, je suis clouée au lit chez moi, triste".

La maladie cœliaque a eu de nombreuses conséquences sur le quotidien de Zoé. Pendant ces années difficiles, elle n’avait plus envie de manger et avait (...)

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