Maladies de la thyroïde : les nouvelles recommandations de la Haute autorité de santé
En France, les dysfonctionnements de la thyroïde touchent environ 2 % de la population. Certains souffrent d’hypothyroïdie, liée à une diminution ou à une absence de production des hormones thyroïdiennes, et d’autres ont une hyperthyroïdie, liée à un excès d’hormones thyroïdiennes.
Mardi 14 mars, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié de nouvelles recommandations pour améliorer la prise en charge des patients avec une hyper ou une hypothyroïdie. En effet, la HAS pointe un suivi et une prise en charge qui "ne sont pas toujours optimaux".
En cas d'hypothyroïdie
Tout d’abord, elle préconise d’adapter la prise en charge et le diagnostic de l’hypothyroïdie au profil du patient. En cas de symptômes, la HAS recommande la réalisation des analyses biologiques de manière séquencée afin d’éviter des prises de sang répétées et inutiles pour la personne. Dans le document officiel, la HAS rappelle que les examens d’imagerie ne sont pas utiles dans la prise en charge de l’hypothyroïdie, sauf dans certaines indications.
Pour les patients de plus de 65 ans, l’âge ne justifie pas de réaliser un dosage de la TSH pour dépister une hypothyroïdie. Un examen est uniquement recommandé "si des signes cliniques évocateurs font suspecter une hypothyroïdie, lors de la découverte d’un déclin cognitif récent, si des troubles neurocognitifs connus s’aggravent de manière inexpliquée ou encore en cas de traitement...