Antony dans la tourmente. L’attaquant de Manchester United a été suspendu de la sélection brésilienne lundi dans le cadre d'un scandale lié à des accusations de menaces et de violences formulées par son ex-petite amie, Gabriela Cavallin. Des faits démentis par le joueur, qui a affirmé sur ses réseaux sociaux être "victime de fausses accusations".

"Je peux affirmer sereinement que les preuves déjà produites et celles qui le seront prouvent que je suis innocent", a plaidé l’ailier de 23 ans alors que des messages WhatsApp présumés publiés par la presse brésilienne ont révélé des menaces et des actes d'intimidation qu'Antony aurait proférés à l'encontre de son ancienne compagne. Elle a pris la parole samedi auprès du tabloïd britannique The Sun, en demandant à Manchester United de le suspendre immédiatement.

"Je suis absolument anéantie"

"Antony ne doit plus être sur le terrain. C’est décevant qu'il soit encore autorisé à jouer alors qu'une enquête est en cours. Je suis absolument anéantie. Comment la vie peut-elle continuer normalement pour lui ? Ils ne peuvent pas savoir ce qu'ils savent maintenant et ne rien faire. Il faut le suspendre", a déclaré Gabriela Cavallin, qui a porté l'affaire devant la police de Sao Paulo.

"C'est tout simplement inacceptable. Je préfère ne pas croire qu'un club aussi important, avec des gens aussi sérieux et professionnels, puisse dissimuler une telle situation. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir et je n'abandonnerai pas. Les gens doivent être tenus pour responsables, peu importe leur profession ou leur célébrité. S'ils ont pris des mesures contre son coéquipier, je ne vois pas pourquoi Antony devrait être traité différemment", a-t-elle ajouté, en référence à Mason Greenwood.

L’attaquant anglais avait été suspendu par les Red Devils lorsque des accusations de violences avait été portées à son encontre. Elles ont finalement été classées sans suite et Greenwood a rebondi en prêt cet été du côté de Getafe.

Article original publié sur RMC Sport

VIDÉO - Mohamed Haouas condamné pour violences conjugales: "Ils ont dix ans de vie commune et c'est la première fois qu'il y a des actes de violence", défend son avocat Me Marc Gallix