Les manifestants anti-passe ont été en forte baisse samedi

A Paris, comme en Régions, Emmanuel Macron reste leur cible favorite après le vote du projet de loi sur le passe vaccinal par l'Assemblée nationale.

"Macron, ton passe, on n'en veut pas!", scande une foule calmement révoltée, place du Trocadéro à Paris autour des Patriotes, le mouvement du candidat à l'élection présidentielle Florian ­Philippot. Samedi, alors que des milliers de passes sanitaires devaient être désactivés faute de rappel d'injection anti-Covid, et quelques heures après le vote du projet de loi instaurant le passe vaccinal, quelque 54.000 opposants, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, se sont rassemblés dans toute la France. La semaine dernière, ils étaient 105.200, alors que le chef de l'État venait de promettre "d'emmerder" les non-vaccinés.

Les réponses à la petite phrase présidentielle fleurissaient samedi encore sur les pancartes du cortège de Philippot, entre drapeaux tricolores et bannières à fleurs de lys. Gontran, qui se présente comme soignant suspendu car non vacciné, est venu de ­Besançon pour "faire chier" le président "jusqu'au bout". Depuis qu'il ne travaille plus, il défile tous les week-ends pour, dit-il, "résister à la dictature sanitaire".

Djokovic ovationné dans le cortège

Dans le cortège, le numéro un mondial du tennis, Novak ­Djokovic, que le gouvernement australien veut expulser de son territoire faute de vaccination, est un héros, ovationné. La phrase en serbe "liberté Djokovic" est scandée par des manifestants. ­Emmanuel, retraité venu de ­Vincennes, brandit un portrait de ce "résistant". S'il a fait le déplacement samedi, c'est pour "montrer à Macron qu'il ne peut pas...

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VIDÉO - Obligation vaccinale : manifestations partout en Europe, mobilisation en baisse en France