Marie Drucker : retour à la nature

L'amour de Mathias et l'arrivée de leur fils Jean l'ont totalement libérée.

Un sac trop rempli dans une main, son téléphone dans l’autre, en veste de velours vert émeraude et jean taille haute, et surtout de guêpe, Marie Drucker déboule au bar comme une toupie. En pleine forme. Guidée par l’appli Waze, elle a cru ne jamais parvenir à rejoindre cet hôtel près de la place de l’Etoile. « Conduire en ce moment, avec tous ces travaux, c’est vraiment une très mauvaise idée », lâche la Parisienne en s’écroulant sur un bout de canapé. Marie au « naturel » est arrivée, loin de l’image austère qu’elle dégageait à l’époque révolue où elle officiait en tant que grande prêtresse du JT de 20 heures. Elle ne nie pas s’être longtemps planquée derrière le « nécessaire devoir de réserve » qui allait, selon elle, de pair avec cette fonction : « Entretenir le malentendu arrangeait ma pudeur. »

A 44 ans, elle se sent mieux dans sa peau qu’à 25

Plus sûre d’elle, elle prétend donc être aussi plus encline à se dévoiler. La preuve en images : cette séance photo accordée à Paris Match sur les plages du Cap-Ferret. Jamais on ne l’a vue ainsi libérée. Avoir renoncé aux feux de la rampe et à l’actualité brûlante lui va bien au teint. En lançant No School, sa société de production, puis en passant derrière la caméra pour filmer les autres « en toute liberté et en toute subjectivité », elle est redevenue maîtresse de son agenda. Ça lisse les traits. Même si elle a « aimé chaque âge traversé », à 44 ans, elle se sent mieux dans sa peau qu’à 25. « Je suis, dit-elle, exactement à la place dont je rêve, sans regret ni frustration, sans doute parce que la notoriété n’a été pour moi qu’un outil, jamais une fin en soi. » Rien ne l’exaspère davantage, du reste, que cette sempiternelle question sur la difficulté – ou non – d’être(...)


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